La politique officielle tunisienne de soutien à l’opposition syrienne, exprimée par les plus hautes autorités du pays, dont le président Moncef Marzouki, se traduit objectivement par un soutien au terrorisme.
Les autorités tunisiennes ont confirmé vendredi 18 mai la mort d’un certain nombre de tunisiens qui faisaient partie des groupes terroristes armés en Syrie et de l’arrestation d’autres, sans en fixer un nombre.
Dans des déclarations rapportées par l’agence italienne d’informations AKI, le ministre tunisien de l’intérieur, Ali Laârayedh, a fait savoir que certains Tunisiens étaient en effet allés en Syrie, et que les autorités tunisiennes avaient eu confirmation de la présence de nombre d’eux dans les rangs des hommes armés, de l’arrestation de certains d’eux en Syrie et de la mort d’autres, disant que le ministère n’a pas des chiffres précis sur leur nombre.
Jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Ali Laârayedh avait aussi évoqué cette question, sans fournir de chiffres sur le nombre de jeunes concernés.
« Nous déplorons que des jeunes s’engagent dans de mauvaises aventures. Certains ont été tués, d’autres emprisonnés, d’autres continuent de combattre en Syrie. Nous suivons ces choses de près », a-t-il déclaré en marge d’une réunion avec le chef du gouvernement libyen Abderrahim Al-Kib.
À noter que trois terroristes, un libyen et deux tunisiens, avaient avoué qu’ils s’étaient infiltrés en Syrie depuis la Turquie pour déclencher des attaques terroristes en Syrie en coordination avec Al-Qaïda et la milice de la soi-disant « l’armée libre ».
Par ailleurs, certaines mosquées tunisiennes aux mains d’islamistes radicaux appellent les jeunes à aller au jihad en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, a reconnu vendredi 18 mai 2012 un responsable du ministère des Affaires religieuses.
« C’est un problème et nous sommes en train de chercher des solutions », a déclaré lors d’un point de presse Ahmed Bergaoui, un responsable du ministère, interrogé sur les imams qui appellent les jeunes Tunisiens à aller se battre en Syrie.
Notons que selon des estimations officielles, quelque 400 mosquées sont tombées sous la coupe de radicaux depuis la révolution en Tunisie qui compte environ 5 000 lieux de culte.