
– Le président Macron, lors de sa dernière visite de trois jours en Algérie, avait confié au président algérien Abdelmadjid Tebboune sa détermination à œuvrer ensemble pour bâtir un nouveau partenariat. La prochaine visite d’Etat que compte effectuer le président algérien en France sera l’occasion de mettre en pratique cette stratégie de l’apaisement. Photo APS
L’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, s’est entretenu à Paris avec la secrétaire générale du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Marie Descôtes, avec laquelle il a abordé les prochaines échéances bilatérales, a rapporté, jeudi, l’APS selon l’ambassade.
AA et APS
«La rencontre a été l’occasion de faire le point sur les prochaines échéances bilatérales dans le cadre de l’agenda politique convenu entre les hautes autorités algériennes et françaises», a indiqué l’ambassade d’Algérie en France. La visite d’État que compte faire le président Abdlmadjid Tebboune en France, à l’invitation du président français Emmanuel Macron est l’une de ces échéances.
Pour rappel, Moussi a été rappelé à Alger en février dernier au lendemain de l’exfiltration d’une ressortissante titulaire de la double nationalité algéro-française par les services consulaires français depuis Tunis.

– L’ambassadeur de l’Algérie en France, Saïd Moussi, s’est entretenu avec Mme Anne-Marie Descôtes, la Secrétaire générale du Quai d’Orsay.
Le rôle de certain lobbies en France qui œuvrent pour saborder la politique de la main tendue par Macron à l’Algérie a été signalé et dénoncé des deux côtés de la Méditerranée. Rappelons que le président français avait déjà stigmatisé, devant la conférence annuelle des ambassadeurs français, « la présence d’un Etat profond en France qui l’empêche de mettre en pratique sa politique ».
Le 22 mars dernier, dans une interview accordée à la chaîne qatarie Al-Jazeera, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait indiqué, en réponse à une question sur un éventuel retour de l’ambassadeur d’Algérie à Paris pour reprendre ses fonctions, que ce retour «n’est pas à exclure», compte tenu de la forte communauté algérienne établie en France et de la nécessité d’«assurer les missions consulaires pour la prise en charge de ses préoccupations».
Avec l’APS