En septembre 2013, le Washington Post avait fait état, toujours sur la base des fuites de Snowden, de 231 « cyber-opérations offensives » en 2011 principalement menées contre la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord dans le cadre du projet « Génie ». Ces opérations impliquent parfois des actions sur le terrain, des agents de la CIA allant directement placer sur les ordinateurs des appareils ou des logiciels malveillants.
La Maison d’édition du Peuple chinoise vient de publier un livre Comment les États-Unis surveillent la Chine dénonçant les activités de surveillance menées par les États-Unis à l’encontre de la Chine et d’autres pays (Xinhua). Selon les autorités chinoises les États-Unis sont engagés dans des cyber-attaques de grande ampleur contre la Chine, visant notamment les dirigeants du pays et l’entreprise de télécommunications Huawei. Déjà il y a un an le repenti de la CIA Edward Snowden avait fait état des attaques américaines contre l’université de Tsinghua à Pakin et contre le QG des fibres optiques asiatiques Pacnet basé à Hong-Kong.
Le rédacteur en chef du site Esprit corsaire dans son dernier article sur la doctrine militaire des États-Unis soulignait l’importance de la cyber-guerre dans ce dispositif et rappelait que « c’est l’un des chevaux de bataille de madame Hilary Clinton, qui se prépare à être candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle américaine ».
En septembre 2013, le Washington Post avait fait état, toujours sur la base des fuites de Snowden, de 231 « cyber-opérations offensives » en 2011 principalement menées contre la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord dans le cadre du projet « Génie ». Ces opérations impliquent parfois des actions sur le terrain, des agents de la CIA allant directement placer sur les ordinateurs des appareils ou des logiciels malveillants.
Les centrales nucléaires iraniennes, déjà très attaquées à l’époque de Bush, ont été récemment visées par le virus Stuxnet. La cyber-guerre contre l’Iran prend des aspects directement sanglants puisque le responsable du hacking iranien, Mojtaba Ahmadi, a été retrouvé assassiné dans un bois près de Karaj au nord ouest de Téhéran en octobre dernier.
C’est un des aspects de la guerre ciblée, invisible et omniprésente entretenue aux quatre coins du monde par le gouvernement américain notamment depuis le 11 septembre 2001.
Source : https://atlasalternatif.over-blog.com/article-cyber-attaques-americaines-123956009.html