C’est au parc Céspedes, devant la mairie où Fidel Castro s’était adressé au peuple le 1er janvier 1959, après la victoire de l’armée rebelle, qu’a été officiellement célébré le 55e anniversaire de la Révolution cubaine. Le président Raul Castro a répété la volonté du peuple cubain de ne pas céder aux agressions et aux menaces étrangères. « Cuba fut victime du terrorisme d’État, du sabotage, du banditisme armé. L’expulsion de l’OEA [Organisation des États américains], l’invasion de Playa Giron, le blocus économique, commercial et financier, la campagne de diffamation du processus révolutionnaire et, en premier lieu, Fidel Castro, victime de centaines d’attentats », a-t-il rappelé. Il a également dénoncé l’assassinat de plus de 3 000 professeurs, alphabétiseurs, ouvriers, paysans étudiants et diplomates par des forces hostiles à la Révolution. Cuba, qui a traversé ces cinquante-cinq années contre vents et marées, dans le contexte du blocus imposé par les États-Unis depuis 1962, et qui a résisté à toutes les agressions internationales, est restée fidèle à ses principes, notamment de solidarité internationale active.
En visite officielle à La Havane, Frans Timmermans, le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, a exprimé la volonté de son pays d’œuvrer pour la « mise à jour » des relations entre Cuba et l’Union européenne. Fin 2013, Barack Obama avait estimé que les États-Unis devaient également revoir leur politique à l’égard de Cuba, les sanctions contre La Havane étant toujours très strictes.