Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont, à nouveau, utilisé des bombes au phosphore sur des zones urbaines, à Raqqa, en Syrie et à Mossoul en Irak. Ils le reconnaissent aujourd’hui. C’est un haut gradé néo-zélandais, le général Hugh McAslan, cité par la radio américaine NPR, qui a vendu la mèche.
On connaît les dégâts que les bombes au phosphore, illégales aux termes du Protocole III de la Convention sur les armes conventionnelles, ont faits pendant la guerre du Vietnam. On se souviendra de la photo de cette petite fille vietnamienne courant, nue et en flamme sur une route, elle fit le tour du monde et reste le symbole des crimes de guerre américains. Le phosphore blanc s’enflamme au contact de l’oxygène et brûle tout sur son passage. Il a été utilisé, également, par les Israéliens en 2009 dans les bombardements de Gaza.
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont, à nouveau, utilisé des bombes au phosphore sur des zones urbaines, à Raqqa, en Syrie et à Mossoul en Irak. Ils le reconnaissent aujourd’hui. C’est un haut gradé néo-zélandais, le général Hugh McAslan, cité par la radio américaine NPR, qui a vendu la mèche. « Nous avons utilisé du phosphore blanc afin de faire écran et de permettre aux civils de fuir en sécurité », a-t-il justifié
Si l’image des bombardements au phosphore fait le buzz sur les réseaux sociaux, on cherche en vain l’information dans les média « mainstream ». Depuis mars dernier, l’armée américaine et leurs alliés ont lancé une offensive à Mossoul contrôlée par Daech « apparemment » sans faire de victimes civiles. On se rappellera la campagne de propagande et de diffamation contre l’armée syrienne et ses alliés russes et la diffusion massive de « fake news » et de photos trafiquées qui ont fait la « une » des grands médias pendant des mois.
Le très douteux et pro américain Observatoire syrien des droits de l’Homme qui alimente la presse internationale et les agences de presse en « fake news » depuis le début de la guerre en Syrie, a été, toutefois, obligé de reconnaître la réalité de ce crime de guerre.