Plus de 2 millions d’électeurs ont pu se rendre dans les quelque 6 000 bureaux de vote installés sur le territoire de la République du Congo pour les élections législatives. Le second tour a eu lieu le 5 août dernier, confirmant la tendance du premier tour : majorité absolue pour le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), qui rafle à lui seul 89 sièges sur 136, et 117 si on lui adjoint ses alliés. Seules les trois circonscriptions de Brazzaville touchées par l’explosion du 4 mars 2012 n’ont pu aligner de candidats. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti d’opposition, n’obtient que 7 députés, sur 11 dans l’Assemblée sortante.
On note la présence de Denis Christel Sassou Nguesso, fils du chef de l’État, élu dans la région de la Cuvette ; l’indéracinable ministre de l’Économie forestière, Henri Djombo, élu PCT dans la Likouala ; Jean-Marc Thystère Tchicaya (Rassemblement pour la démocratie et le progrès social), élu dans la région de Pointe-Noire, ville dont feu son père, Jean-Pierre, fut maire avant de présider l’Assemblée nationale ; et enfin, réélue, la toujours battante Claudine Munari, fondatrice du Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (Must) dans la Bouenza.