L’Agence américaine pour le développement international a remis son évaluation au secrétaire d’État Antony Blinken et le bureau des réfugiés du département d’État a fait connaître sa position à de hauts diplomates à la fin du mois d’avril. Leur conclusion a été explosive car la loi américaine oblige le gouvernement à interrompre les livraisons d’armes aux pays qui empêchent l’acheminement de l’aide humanitaire soutenue par les États-Unis. Pour couvrir le gouvernement fasciste de Netanyahou, Blinken a sciemment menti au Congrès. Israël dépend largement des bombes et autres armes américaines pour poursuivre son génocide à Gaza depuis les attaques du Hamas le 7 octobre.
Par Moon of Alabama
Les titres de ProPublica :
Israël a délibérément bloqué l’aide humanitaire à Gaza, ont conclu deux organismes gouvernementaux. Antony Blinken les a rejetés. (Israel Deliberately Blocked Humanitarian Aid to Gaza, Two Government Bodies Concluded. Antony Blinken Rejected Them.)
La formulation choisie ne couvre malheureusement pas le véritable problème.
La loi américaine interdit l’aide militaire aux pays qui entravent l’aide humanitaire américaine.
Deux entités gouvernementales subordonnées au département d’État ont conclu, par écrit, qu’Israël bloquait leur aide humanitaire à la population de Gaza.
Le secrétaire d’État, Antony Blinken, a fait part au Congrès de la conclusion contraire parce qu’il avait l’intention de fournir davantage d’aide militaire à Gaza.
En trompant le Congrès sur l’aide humanitaire à Gaza, Blinken a délibérément enfreint la loi.
Tel aurait dû être le titre de l’article :
Les deux principales autorités du gouvernement américain en matière d’aide humanitaire ont conclu ce printemps qu’Israël avait délibérément bloqué les livraisons de nourriture et de médicaments à Gaza.
L’Agence américaine pour le développement international a remis son évaluation au secrétaire d’État Antony Blinken et le bureau des réfugiés du département d’État a fait connaître sa position à de hauts diplomates à la fin du mois d’avril. Leur conclusion a été explosive car la loi américaine oblige le gouvernement à interrompre les livraisons d’armes aux pays qui empêchent l’acheminement de l’aide humanitaire soutenue par les États-Unis. Israël dépend largement des bombes et autres armes américaines à Gaza depuis les attaques du Hamas le 7 octobre.
Mais M. Blinken et l’administration du président Joe Biden n’ont accepté aucune de ces deux conclusions. Quelques jours plus tard, le 10 mai, M. Blinken a remis au Congrès une déclaration soigneusement rédigée qui disait : « Nous n’estimons pas actuellement que le gouvernement israélien interdit ou restreint de quelque manière que ce soit le transport ou la livraison de l’aide humanitaire américaine ».
Cette affaire devrait suffire pour que le Congrès ouvre une enquête et exige des déclarations sous serment de M. Blinken et d’autres personnes impliquées dans l’affaire. Ce pourrait être un excellent instrument pendant la campagne électorale actuelle pour nuire à la position des candidats démocrates.
Toutefois, il est peu probable que cela se produise.
Malheureusement, Blinken a menti au Congrès sur les crimes de guerre israéliens parce qu’il savait qu’il s’en sortirait.
L’uni-État, le conglomérat de politique étrangère qui réside dans les deux partis et la bureaucratie, ne permettra jamais que les crimes de guerre américains ou ceux des forces associées soient poursuivis. L’administration Bush s’en est tirée en mentant sur les armes de destruction massive. La CIA et le Pentagone s’en sont tirés en torturant des centaines d’innocents.
Si les républicains poursuivaient Blinken comme ils le devraient, ils devraient rompre avec leur propre soutien et leur engagement en faveur de la suprématie sioniste. La campagne de leur propre candidat dépendant des dons de milliardaires sionistes, il n’y a aucune chance que les républicains rompent avec leurs politiques antérieures.
La volonté du peuple, telle qu’elle est inscrite dans les lois, est ignorée au profit de l’argent qui permet aux politiciens en place de poursuivre leurs jeux.
Par Moon of Alabama