L’ancien ministre de la Défense a été transféré dans la prison de Ngaragba.
Après une visite du ministre de la Justice, Firmin Findiro, sur les lieux de sa détention provisoire, dans les locaux de la section recherches et investigation (RSI) de la gendarmerie, Jean-Jacques Demafouth aurait pu croire la liberté proche. Il n’en est rien. Le 15 février, il a été officiellement inculpé par le Doyen des juges d’instruction et transféré à la prison de Ngaragba. Les motifs exacts de son inculpation devraient être connu dans les jours qui viennent.
Selon les autorités, il est soupçonné d’avoir voulu prendre la tête d’un rassemblement des différents mouvements rebelles dans le but de renverser le président François Bozizé et, à ce titre, accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Les avocats de Jean-Jacques Demafouth ont actuellement du mal à accéder à leur client. Ils n’ont encore pas pu prendre connaissance de son dossier, lequel serait, d’après les déclaration du ministre Findiro, « loin d’être vide ».
De nombreux soutiens sont parvenus au prisonnier depuis la France, en particulier depuis le bâtonnier de Paris, Demafouth étant avocat inscrit au barreau.