L’arrivée du deuxième groupe au camp Liberty a aggravé la pénurie d’eau particulièrement avec l’arrivée de la période de la chaleur. L’état vétuste du système d’égout et le réservoir percé continuent d’infester le camp.
Avec l’arrivée du deuxième groupe de résident au camp Liberty, la pénurie d’eau et les difficultés de son approvisionnement se sont transformées en un véritable casse-tête. La seule source d’eau de Liberty se trouve à 12 km du camp et pour s’approvisionner il faut aller chercher sur place. Cette source n’est pas seulement destinée au seul habitant du camp, mais également approvisionne plusieurs casernes irakiens et de nombreux autres lieux. Les habitants du camp utilisent leur propre camion citerne et on loué auprès des sociétés irakiennes, mais ne peuvent que se procurer une partie de l’eau nécessaire qui répond difficilement aux besoins du premier groupe de 400 personnes. Avec l’arrivé d’un deuxième groupe de 400, les difficultés se sont multipliées. Dans quelques semaines la saison de la chaleur va commencer en Irak, et la vie dans le camp deviendra impossible dans ces conditions. Les protestations quotidiennes des habitants de Liberty auprès du représentant du gouvernement irakien et des représentants des Nations Unies pour régler le problème n’ont rien résolu.
La seule solution et de brancher le camp au système de canalisation d’eau urbaine. Les habitants ont informé les autorités irakiennes et l’UNAMI qu’ils sont disposés à payer le cout des travaux. Mais ils n’ont obtenu aucune réponse.
D’autre part, depuis l’aube de samedi 10 mars, l’un des réservoirs du système d’égout s’est percé, en raison de son état vétuste, et diffuse l’eau usé dans l’espace du camp. Les réservoirs d’égout de Liberty sont extrêmement détériorés et risquent à tout moment de se fendre ou de se percer. Pourtant, le représentant du gouvernement irakien n’a pas autorisé les habitants à remplacer à leur propre frais, les anciens réservoirs par des nouveaux qu’ils veulent faire venir d’Achraf.