La candidature de la nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (58 ans), actuelle ministre des Finances et directrice de la Banque mondiale (BM) de 2007 à 2011, vient de recevoir le soutien d’une quarantaine d’anciens économistes et responsables de cette institution qui jugent qu’ « elle a des qualifications exceptionnelles dans l’ensemble de tous les critères pertinents ».
La candidature de la nigériane Ngozi Okonjo-Iweala (58 ans), actuelle ministre des Finances et directrice de la Banque mondiale (BM) de 2007 à 2011, vient de recevoir le soutien d’une quarantaine d’anciens économistes et responsables de cette institution qui jugent qu’ « elle a des qualifications exceptionnelles dans l’ensemble de tous les critères pertinents ». Dans une lettre ouverte, des personnalités aussi éminentes que l’ancien économiste en chef et premier vice-président de la BM à Washington entre 2003 et 2007, François Bourguignon, Mustapha Nabli, gouverneur de la Banque Centrale tunisienne et ancien président de la BM pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, Jean Michel Severino, ancien président de l’Agence française pour le développement et ex directeur de la BM pour l’Europe centrale et vice président pour l’Asie centrale. Ont également signé cette lettre sept autres anciens hauts fonctionnaires français de la BM à la tête de divers services concernant différents secteurs de l’économie. Le conseil d’administration de la BM doit nommer son nouveau président d’ici le 20 avril. Ngozi Okonjo-Iweala qui a une carrière de 25 ans à la BM se trouve en compétition avec l’Américain Jim Yong et le Colombien José Antonio Ocampo. Ce dernier, auteur de nombreux ouvrages économiques, vieux routard du développement, a le soutien d’économistes et universitaires ainsi que d’anciens dirigeants d’institutions économiques qui ont signé une pétition sur un site internet. Sur le site du Financial Time, il a présenté sa vision d’une Banque mondiale rénovée qui doit combattre la pauvreté « non seulement avec de la croissance économique et de la création d’emplois, mais aussi en mais aussi en s’attaquant aux inégalité qui se sont accrues dans la plupart des pays ces dernières décennies, et en éradiquant toute forme d’inégalité entre les sexes ». Soutenu par les États-Unis, le Canada ; la Corée du Sud dont il est originaire, Jim Yong Kim fait, cependant, figure de favori, pour l’instant.