Ils et elles travaillent jusqu’à seize heures par jour pour un salaire de 37 dollars par mois. Leur tâche : fabriquer des chemises et autres vêtements vendus à bas prix sur les marchés occidentaux. Le 18 juin, des dizaines de milliers de ces ouvriers du textile bangladeshis se sont révoltés. Ils demandent une augmentation de 50 % des salaires et des subventions sur les produits d’alimentation pour faire face à la hausse des prix. Des manifestations violentes ont secoué la capitale Dacca, faisant une centaine de blessés. Des dizaines d’usines ont été détériorées, des véhicules brûlés, des autoroutes bloquées. L’industrie du textile représente 80 % des exportations du Bangladesh et a rapporté près de 20 milliards de dollars en 2011. Qui refuse les augmentations de salaire ? De grandes marques internationales comme Wal-Mart, H & M. et Gap qui profitent de cette main-d’œuvre bon marché.
Bangladesh : révolte des ouvriers du textile
