Le rapport officiel du M.I.T qui accuse les pseudo-libérateurs syriens.
C’est désormais reconnu officiellement par le MIT (1), institut de référence outre-Atlantique : l’intervention occidentale qui devait suivre l’attaque au gaz chimique du 21 août à la Ghouta aurait été, tout comme l’invasion de la Pologne en 1939, provoquée de toutes pièces par ceux qui s’en prétendaient victimes.
Il s’agissait ni plus ni moins d’une manipulation visant à livrer le pays aux terroristes qui venaient de gazer des civils pour déclencher le conflit. Si ce funeste plan avait réussi, les armées françaises, anglaises et américaines se seraient, de facto, rendues complices de ces criminels.
Extrait : Quel est l’enjeu politique principal ?
Les munitions chimiques improvisées syriennes qui ont été utilisées le 21 août 2013, les agents neurotoxiques utilisés lors de l’attaque à Damas ont une portée de 2 kilomètres.
L’évaluation indépendante des Nations Unies de la portée de la munition chimique est en exact accord avec nos constatations.
Ceci indique que ces munitions ne pouvaient pas avoir été tirées de l’est de la Ghouta, du « cœur », ou de la bordure orientale, zone contrôlée par le gouvernement syrien comme le montre la carte des services de renseignements publiée par la Maison-Blanche le 30 août 2013.
Cette erreur des services de renseignements aurait pu conduire à une action militaire des États-Unis injustifiée basée sur de faux renseignements.
Une vérification d’informations correcte intégrant le fait que la munition était d’une telle courte portée aurait conduit à une tout autre évaluation de la situation à partir des données recueillies.
Quelles que soient les raisons de ces erreurs flagrantes dans le renseignement, la source de ces erreurs doit être expliquée.
Si la source de ces erreurs n’est pas identifiée, les procédures qui ont conduit à cet échec des services de renseignements ne seront pas corrigées, et les risques d’une catastrophe politique future vont inévitablement augmenter.
Copie libre avec ce lien : Decapactu 727
Au moment où la France officielle entend monter avec les milliards de la dictature saoudienne une agression contre le peuple libanais, la publication de ce rapport officiel des services étasuniens tombe à pic pour que les corps constitués et l’armée prennent conscience des risques encourus en obéissant à des ordres qui, finalement, les rendraient complices des crimes de guerre.
Les politiques qui donnent ces ordres sont de passage, mais ces crimes sont imprescriptibles. Et, cette fois, il n’a fallu que cinq mois pour voir la vérité triompher.
(1) Massachusetts Institute of Technology
Source: https://www.comite-valmy.org/spip.php?article4224