
– La CPI condamnée par l’Histoire. Elle s’acharne contre les pays africains et se tait au contraire face aux crimes des puissances occidentales et d’Israël, pays colonialiste et d’Apartheid. Siège de la CPI à La Haye. DR
S’il existait de véritables principes de justice, Biden devrait être sur le banc des accusés pour crimes de guerre en relation avec les guerres illégales de l’Amérique.
Finian Cunningham
Les organes de propagande occidentaux (également connus sous le nom de « médias d’information ») sont soudainement remplis d’informations selon lesquelles la Cour pénale internationale, basée à La Haye, a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine. Cette couverture exagérée (c’est-à-dire l’orchestration) vise à donner à ce stratagème juridique ridicule une impression de gravité et d’importance, alors qu’en réalité le soi-disant mandat d’arrêt est dénué de sens et suinte d’un théâtre politisé kitsch.
Outre M. Poutine, la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, est également citée comme personne recherchée pour être poursuivie pour « crimes de guerre ». Les crimes présumés sont liés à la déportation supposée d’enfants vers la Russie au cours de l’opération militaire spéciale menée par la Russie en Ukraine depuis février 2022.
Le fondement de la démarche de la CPI est aussi fragile qu’un ballon météorologique errant. Il s’agit également d’une déformation audacieuse de la réalité. La Russie a évacué des milliers de civils, dont des enfants, des régions de l’ancienne Ukraine orientale qui font désormais partie de la Fédération de Russie, précisément pour les mettre à l’abri du régime nazi de Kiev, soutenu par l’OTAN, dont les forces ont bombardé sans discernement le Donbass et d’autres régions de l’Ukraine.
Si quelqu’un doit être poursuivi pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants nazis, ainsi que leurs commanditaires : Les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.
Le régime de Kiev bombarde le Donbass depuis neuf ans, depuis que le coup d’État de la CIA a porté au pouvoir cette junte fasciste. L’OTAN a formé le bataillon Azov et d’autres paramilitaires de type Waffen SS qui tirent des roquettes HIMARS fournies par les États-Unis avec l’aide de mercenaires américains, britanniques, français, allemands, canadiens et polonais. La Russie est intervenue en Ukraine l’année dernière pour mettre fin au génocide dont Washington et l’Europe, ainsi que leurs médias occidentaux, sont complices. Pas un mot de tout cela n’est rapporté dans les soi-disant bastions du journalisme, le New York Times et la BBC. Ils sont trop occupés à vendre de la propagande sur la CPI et la Russie.
Est-ce le meilleur dossier que la CPI et ses manipulateurs occidentaux peuvent vraiment trouver contre la Russie ? L’enlèvement d’enfants ? Qu’en est-il de toutes les autres allégations selon lesquelles la Russie aurait bombardé des immeubles d’habitation et des civils ? Si ces allégations largement colportées par les médias occidentaux étaient fondées, pourquoi n’ont-elles pas fait l’objet de poursuites ? Elles ne l’ont pas été parce qu’il y a très peu de preuves. En fait, le régime de Kiev, soutenu par l’OTAN, est coupable d’utiliser des immeubles d’habitation et des boucliers humains civils. D’où le recours à une question émotionnellement attrayante, à savoir l’enlèvement présumé d’enfants. Le sens de l’expression, à lui seul, indique qu’il s’agit d’un montage.
Mais la ténuité de tout cela ne fait que rendre les revendications occidentales et la CPI encore plus absurdes qu’elles ne le sont déjà.
De toute façon, la CPI n’a aucune compétence sur la Russie, et les mandats d’arrêt restent donc lettre morte. De toute façon, ils ne sont pas destinés à être pris au sérieux. Il ne s’agit que de théâtre politique visant à salir Moscou.
La Cour n’est pas non plus compétente pour les États-Unis. Et c’est tant mieux, pourrait-on dire, car s’il existait de véritables principes de justice, le président américain Joe Biden devrait être sur le banc des accusés pour de multiples accusations de crimes de guerre en rapport avec les guerres illégales menées par les États-Unis en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie et au Yémen, entre autres pays.
En ce qui concerne les crimes plus récents, Joe Biden et ses partenaires criminels de l’OTAN devraient être sur le banc des accusés pour avoir fait exploser les gazoducs Nord Stream.
Ou pour avoir parrainé et armé les nouveaux crimes de guerre du régime israélien contre les Palestiniens.
Ou pour avoir persécuté et torturé l’éditeur Julian Assange parce qu’il a osé révéler la vérité sur les crimes de guerre américains et britanniques.
L’hypocrisie stupéfiante et la politique du deux poids deux mesures sont une nouvelle preuve – si une telle preuve était nécessaire – que la dernière manœuvre de la CPI contre la Russie est un coup politique de bas étage visant à renforcer l’autorité dont les États-Unis et leurs sous-fifres occidentaux ont cruellement besoin.
Cette semaine, alors que les dirigeants américains et britanniques saluent l’inculpation de la Russie par la CPI, on célèbre également le 20e anniversaire de la guerre menée par les États-Unis en Irak. Une guerre qui a tué jusqu’à un million de civils et détruit une nation, sur la base de mensonges fabriqués de toutes pièces, mensonges que M. Biden, alors sénateur, a contribué à promouvoir. Les principaux architectes de ces crimes, George W. Bush et Tony Blair, n’ont jamais été mentionnés, même en passant, par les avocats de la CPI. Comment cela se fait-il ? Parce que la CPI est une Cour Kangourou et un jouet politique que l’impérialisme occidental utilise pour poursuivre ses ennemis politiques.
Pendant ce temps, dans d’autres nouvelles…
De nouveaux rapports confirment les allégations précédentes selon lesquelles Joe Biden et sa famille auraient reçu des paiements illégaux d’une valeur de plusieurs millions de dollars de la part d’entreprises chinoises. Joe Biden et son fils Hunter, toxicomane (qui se tapait la veuve de son frère décédé), sont corrompus jusqu’au cou par des combines louches utilisant la fonction politique du « grand » comme garantie. La même routine d’escroquerie a été utilisée dans les transactions commerciales non officielles de Biden avec l’Ukraine après le coup d’État de la CIA en 2014.
La semaine dernière, le système bancaire américain s’est retrouvé au bord d’un nouvel effondrement historique après l’implosion de la Silicon Valley Bank, endettée, et d’autres banques. Pour soutenir l’avalanche financière qui s’annonce dans l’ensemble du secteur financier, l’administration Biden jette une fois de plus des centaines de milliards d’argent du contribuable pour renflouer Wall Street.
Pendant ce temps, aux États-Unis et en Europe, des millions de travailleurs descendent dans la rue pour mener des grèves et des manifestations sans précédent contre les régimes capitalistes corrompus. Les conditions révolutionnaires sont en ébullition en France, où le président élitiste Emmanuel Macron (une figure de Louis XVI s’il en est) fait passer les réductions de dépenses publiques par décret, en contournant délibérément le processus parlementaire (de toute façon, c’est un simulacre). Mais partout en Europe et aux États-Unis, l’opinion publique se montre de plus en plus intolérante et méprisante à l’égard des soi-disant gouvernements qui dépensent des centaines de milliards pour financer une guerre par procuration insensée en Ukraine contre une Russie dotée d’une puissance nucléaire, alors que dans le même temps, ces mêmes élites dirigeantes occidentales exigent davantage d’austérité économique de la part de la population qui souffre. Et ce, alors que les inégalités, les privations, les sans-abris, la faim et la pauvreté écrasent les sociétés.

Bush et Blair, les architectes de l’invasion américano-britannique de l’Irak n’ont pas encore été poursuivis par la CPI pour leurs crimes. Cartooning for Peace.
Pendant ce temps, les médias occidentaux nous apprennent cette semaine que l’axe de l’OTAN dirigé par les États-Unis s’apprête à envoyer des avions de guerre au régime de Kiev, en plus des livraisons précédentes de chars de combat Leopard, Abrams, Leclerc et Challenger – une folie qui conduira à une guerre totale avec la Russie. La dissonance entre les élites occidentales et leurs chambres d’écho dans les médias est telle qu’elle suscite la colère des révolutionnaires, à l’instar de Marie-Antoinette et de sa fameuse remarque « laissez-les manger des gâteaux ».
La liste des accusations s’allonge et la colère et le dégoût montent chaque jour face à l’effondrement du racket occidental corrompu, autrement appelé démocratie capitaliste occidentale, également connue sous le nom de dictature des milliardaires et des fauteurs de guerre.
Biden, Macron, von der Leyen, Stoltenberg, Trudeau, Sunak, Scholz & Co (remplissez ici le nom de votre clown) ne se préoccupent pas vraiment d’arrêter Poutine. Ils se chient dessus pour arrêter la révolte croissante du public contre le spectacle des clowns capitalistes occidentaux.
Finian Cunningham
Culture stragique