S’agit-il d’un commencement de retour des djihadistes saoudiens qui combattent dans les rangs de L’État islamique (Daech) en Syrie et en Irak, vers leur pays d’origine ? Ou tout simplement d’un réveil d’une des innombrables cellules dormantes de l’EI qui est passée à l’action, au moment où le roi Abdallah est au chapitre de l’agonie, en tuant deux gardes-frontières saoudiens un général dans un attentat suicide à la frontière avec l’Irak ? Affaire à suivre.
Selon le ministère saoudien de l’Intérieur, deux « terroristes » parmi les assaillants ont été tués dans l’attentat contre un poste frontière et suite à un accrochage armé avec les gardes-frontières dans la région de Arar, sur la frontière avec l’Irak.
Cité par l’agence officielle Spa, le porte-parole a précisé qu’« une patrouille des gardes-frontières au poste Souif, dans la région d’Arar, avait essuyé des tirs lundi de la part d’éléments terroristes ».
Les gardes-frontières ont « répliqué et assiégé les assaillants, tuant l’un d’entre eux », a ajouté le porte-parole.
« Un terroriste a alors actionné sa ceinture d’explosifs, se donnant la mort, tuant deux agents de sécurité et blessant un troisième », a encore dit le porte-parole, indiquant qu’une enquête était en cours.
Il n’a pas précisé d’où venaient les assaillants, ni leur nombre.
Les autorités irakiennes démentent la version saoudienne et laissent entendre que les terroristes saoudiens ont opéré à l’intérieur même du royaume.