Après la Russie et la Hongrie, c’est au tour de la Macédoine de dénoncer les opérations déstabilisatrices, financées par le milliardaire américain et « philanthrope » néoconservateur George Soros, dans les pays « inamicaux ». Ainsi, Stop Operation Soros (SOS), une organisation macédonienne, a lancé un appel à tous les « citoyens libres d’esprit » pour s’opposer au « combat contre la pensée unique dans le secteur civil, financé et dirigé par George Soros », dénonçant les ONG financées par le milliardaire. Selon SOS, ces ONG ont « monopolisé la société civile en Macédoine et utilisé leur position pour supprimer les opinions divergentes ». George Soros a créé The Open Society(OPS) dans les années 1980, une fondation visant à soutenir, à travers le financement d’ONG locales active dans l’organisation de la « démocratie de la rue », la chute du bloc de l’Est et à « œuvrer à construire des démocraties vibrantes et tolérantes dont les gouvernements s’attachent à la participation de tous », selon les termes de sa propre définition. Ces dernières années, l’OPS est intervenue dans les « printemps arabes », les « révolutions de couleur », et, surtout, en Ukraine où elle a été particulièrement dynamique dans le soutien au coup d’État de droite et de la « révolution d’Euromaidan ».
Lié à l’USAID, bras humanitaire de la CIA, Soros donne aujourd’hui de la voix dans la campagne anti-Russie. Selon Julien Assange (WikiLeaks), George Soros finance le « projet sur le crime organisé et la corruption » dont la principale cible est Vladimir Poutine et « se concentre exclusivement sur des faits négatifs concernant la Russie et les ex-États de l’Union soviétique ».
L’OPS dispose de multiples branches présentes sur tous les continents à travers des œuvres caritatives. Aux États-Unis, George Soros, finance le mouvement MoveOn.org qui organise les manifestations anti-Trump, son rival milliardaire. Proche du couple Clinton, il a investi, pendant la campagne présidentielle, pas moins de 13 millions de dollars dans la fondation Clinton. « Les groupes qui opèrent sur le terrain ont besoin d’un financement conséquent ; des groupes comme MoveOn.org », peut-on lire dans une lettre de John Podesta, le directeur de campagne d’Hillary Clinton, à George Soros, envoyée avant le résultat de l’élection présidentielle et publiée par WikiLeaks. Le milliardaire et le couple Clinton ont lancé, au lendemain de la victoire de Donald Trump, la « révolution pourpre », rassemblant l’« Amérique bleue » des démocrates et l’« Amérique rouge » des républicains pour s’opposer à l’administration Trump.