Pour David M. Malone, le choix de l’Algérie pour abriter le siège de l’institut des Nations Unies pour le développement durable, découle de « son poids » au sein de l’organisation onusienne et du respect dont elle jouit au sein de l’Union africaine.
Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès, et le recteur de l’Université des Nations unies, le professeur David M. Malone, ont procédé dimanche 22 décembre à la signature des instruments juridiques portant création de l’institut de développement durable relevant de l’université des Nations unies (UNU-IRADDA).
L’institut, à vocation universelle et dont le siège est implanté à Alger, sera opérationnel à la fin de l’année 2014, ont déclaré les deux signataires dans un point de presse conjoint, expliquant que la mise en place de ses structures, notamment le conseil consultatif et la direction, participent d’un « processus compétitif ».
« Nous considérons que l’institut a démarré aujourd’hui, du moment que nous avons signé les instruments juridiques. Il sera opérationnel, avec des orientations claires, et donnera les premiers enseignements à la fin de l’année prochaine », a précisé M. Babès, précisant que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a exprimé sa « disponibilité » à soutenir cet organisme.
« Le Premier ministre qui nous a reçus dans la matinée, a exprimé sa disponibilité à relayer les efforts de l’institut et soutenir sa cadence d’évolution », a souligné le président du CNES.
L’université des Nations unies, qui existe depuis une quarantaine d’années est une confédération d’instituts spécialisés, chacun dans une discipline, à l’instar de la gestion de l’eau, des catastrophes naturelles et des déchets.
M. Malone a indiqué qu’il devrait revenir en Algérie, en février 2014, à l’invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et aura, ainsi, l’occasion d’évoquer les développements du processus de mise en place de cet institut.
La résolution endossant la création de l’UNU-IRADDA a été adoptée par le conseil de l’université des Nations Unies, lors de sa 60ème session tenue à New York les 21 et 22 novembre derniers.
Le choix de l’Algérie pour abriter le siège de l’institut des Nations Unies pour le développement durable, découle de « son poids » au sein de l’organisation onusienne et du respect dont elle jouit au sein de l’Union africaine, a indiqué dimanche à Alger le recteur de l’université des Nations Unies, également sous-secrétaire général des Nations Unies, David Malone.
« L’Algérie est un pays qui pèse très lourd dans le système onusien et (…) du fait qu’il s’agit d’un pays arabe et africain qui constitue un trait d’union au sein des Nations Unies », a déclaré M. Malone à l’occasion de la signature des instruments juridiques portant création de cet institut.
L’Algérie, a-t-il dit, « s’est très peu impliquée dans les conflits en Afrique, mais bien au contraire, elle s’est beaucoup attachée à les résoudre ».
« Les objectifs de l’Algérie sont respectés et appréciés », a-t-il souligné. Par ailleurs, le recteur de l’université des Nations Unies a estimé que l’Afrique « se porte beaucoup mieux économiquement et socialement, mais il reste des défis très importants à relever ».
Selon M. Malone, l’université des Nations Unies, à travers l’institut de développement durable, « peut apporter sa contribution aux débats permanents au sein de l’Organisation des Nations Unies et à ses activités pour promouvoir le développement global ».
Ces débats devraient aboutir durant l’année 2015 à un « consensus et de nouveaux objectifs », en vue d’ »apporter des éléments de réflexion et des contributions concrètes », a-t-il relevé.
APS