Antioche, creuset de plusieurs ethnies et religions, est un sanctuaire de la paix et de la cohabitation mais aussi un foyer de résistance à la dictature d’Erdogan et à l’impérialisme américain.
Le régime d’Erdogan grand parrain des terroristes qui détruisent la Syrie, a assassiné au soir du 9 septembre Ahmet Atakan, un jeune homme de 22 ans dans le quartier d’Armutlu à Antioche à la frontière turco-syrienne.
Ahmet militait contre la guerre en Syrie.
Il en a payé de sa vie, écrasé par un véhicule de police.
Antioche saigne
Antioche, creuset de plusieurs ethnies et religions, est un sanctuaire de la paix et de la cohabitation mais aussi un foyer de résistance à la dictature d’Erdogan et à l’impérialisme américain.
Depuis 30 mois, la population se mobilise contre la guerre et l’arrivage massif de terroristes qui pratiquent l’épuration ethnique et confessionnelle en Syrie.
Après Abdullah Cömert et Ali Ismail Korkmaz (tué à Eskisehir), Ahmet est le troisième antiochien à être assassiné par le régime d’Erdogan depuis le début de la révolte qui, dans les apparences, a éclaté autour de la campagne de sauvetage du parc Gezi mais qui en réalité, était motivée par la politique agressive d’Ankara envers la Syrie.
Antioche résiste car elle sait que si la Syrie tombe, elle tombera avec.