Avec l’urbanisation à marche forcée, des centaines de milliers d’agriculteurs chinois ont été privés de leur source de revenus et précipités dans la précarité.
Malgré cela, le gouvernement chinois envisage de mettre sur le marché les terres arables disponibles. Une telle décision, si elle était prise, aurait des conséquences dramatiques. La plupart des agriculteurs chinois conjuguent travail de la terre et emploi urbain. Or la privatisation des terres profiterait aux spéculateurs qui, compte tenu de la rapidité du développement urbain, ne manqueraient pas de faire monter les prix et du foncier, et du locatif. L’exemple de l’Inde est là pour le rappeler : avec la même réforme, les paysans indiens ont été poussé vers les bidonvilles par millions.