Aucune sécurité dans certaines écoles d’Afrique de l’ouest et du centre en raison des violences qui y règnent. Selon l’unicef, il y’a 2150 écoles fermées et 800000 enfants envoyés dans la rue.
Dans de nombreux pays en Afrique de l’Ouest, une inquiétude totale plane. Les conflits armés continuent de détruire non seulement les infrastructures scolaires, mais aussi empêchent d’améliorer les espoirs et les ambitions de toute une génération. Compte tenu de tout cela, les écoles sont fermées en Afrique de l’ouest et du centre. L’Unicef fait constate que 2150 écoles, touchant au moins 800.000 enfants ont été fermées. Pour l’Unicef, « depuis début 2017, au moins 466 écoles ont été ciblées ». On évoque des endroits comme le Nigeria, la région Kasai en RDC, la République centrafricaine, le Mali, le Burkina Faso et le Cameroun. Aujourd’hui, enfants et enseignants sont en très grand danger. « L’école qui devrait être un lieu de savoir et de développement pour l’enfant devient un lieu de risque » a dit Norbert Allale directeur régional pour la gestion des risques et catastrophes sur le plan international. Selon lui, l’homme de demain, c’est l’homme bien éduqué, donc passons par l’éducation. Ce qui fait, dit-il, que l’école doit-être un lieu sécurisé pour que les parents puissent y envoyer leurs enfants. L’Afrique a besoin d’un environnement sain pour que l’enfant puisse se sentir à l’aise. Malgré tout, l’engagement des parents pour la réussite scolaire de leurs enfants s’est réalisé de façon originale en Afrique de l’Ouest. La participation communautaire et le rôle de la famille ont contribué à contourner ces obstacles. Aujourd’hui, le passage par l’école ne permettant plus de garantir un futur emploi aux enfants, la « solidarité » familiale et communautaire pourrait encore constituer un moteur décisif pour pousser les autorités à engager les réformes nécessaires afin de sauver l’agenir de toute une génération.
Bécaye Macodé