La Loya Jirga a accepté un partenariat de sécurité avec les Etats-Unis.
La Loya Jirga, assemblée traditionnelle afghane qui rassemble des représentants des provinces, des tribus, des ethnies et des différentes composantes de la société civile, réunie le 16 novembre, a décidé d’accepter un partenariat de sécurité avec les États-Unis après le retrait complet des troupes américaines, en 2014. Elle doit encore donner son avis sur le cadre définissant ce partenariat stratégique entre les deux pays que le président Hamid Karzaï est en train de négocier avec les Américains. Les membres de la Loya Jirga ont mis des conditions, reprises par Hamid Karzaï, à savoir l’arrêt des raids de nuit que les Américains ne désirent pas interrompre, le transfert des prisons américaines sur le sol afghan aux autorités afghanes, l’arrêt des fouilles de maison par les GI’s et l’interdiction de détenir des Afghans. La Loya Jirga a, également, exprimé son intention de discuter avec les talibans qui renonceraient à la violence. La Jirga, comme Karzaï ne veulent, cependant, pas le départ définitif de l’armée américaine. « Au regard de l’intérêt national de l’Afghanistan, le partenariat stratégique est considéré comme très important », affirme l’assemblée dans sa déclaration finale. Mais le texte souligne, également, la nécessité de respecter la souveraineté nationale afghane et la garantie que les États-Unis n’utiliseront pas le sol afghan pour régler « leurs rivalités politiques ». Le soutien de plus de 2000 délégués venus des 34 provinces du pays devrait renforcer la position de Karzaï face à ses partenaires américains.