L’Union africaine met en place une médiation pour tenter de résoudre la crise en Libye
Le président sud-africain, Jacob Zuma, a été autorisé par l’Otan à entrer en Libye afin de rencontrer Mouammar Kadhafi, le dimanche 10 avril. C’est en tant que représentant du « comité ad hoc de haut niveau sur la Libye » de l’Union africaine qu’il se rend à Tripoli. Il sera accompagné par le ministre sud-africain de la Sécurité, Siyabonga Cwele. La délégation rencontrera, également les représentants du Conseil national de transition à Benghazi, lundi 10 avril. Jacob Zuma assistera, ensuite, à une réunion de l’UA sur la Libye à Nouakchott. Le « Comité ad hoc sur la Libye » comprend les chefs d’État de Mauritanie, de la République du Congo, du Mali, de l’Ouganda et de l’Afrique du Sud. Le comité ad hoc de haut niveau sur la Libye est considéré par l’UA comme « une base viable pour la recherche d’une solution rapide et pacifique à la crise actuelle, prenant en compte les aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie et aux réformes politiques », selon les mots du président de la Guinée équatoriale, Théodore Obiang Ngema, président en exercice de l’Union africaine.