Selon Thierry Oberlé, du Figaro, le Maroc en inscrivant le « droit à la vie » dans la nouvelle constitution, ouvre la voie à l’abolition pure et simple de la peine de mort. La dernière exécution dans ce royaume remonte à 1993.
La Turquie a été le premier pays musulman à abolir la peine capitale. Quant aux pays du Maghreb, ils ont tous, à l’exception de la Libye, renoncé à appliquer cette peine, comme c’est le cas du Maroc et de l’Algérie depuis 1993.
L’obstacle principal à l’abolition dans les pays musulmans réside dans le texte coranique lui-même. C’est la raison pour laquelle de nombreux pays musulmans hésitent à franchir ce pas et se contentent de ne plus appliquer les sentences.
En Algérie, Louisa Hannoune, la dirigeante du Parti des Travailleurs avait déposé un projet de loi dans ce sens, avec le soutien du Premier ministre Ahmed Ouyahia , mais depuis 2009 il est resté sans suite.