Le programme des Nations unies pour l’environnement s’intéresse à la question de l’accès à l’eau potable dans les pays africains.
La République démocratique du Congo (RDC) possède plus de la moitié des réserves en eau de l’Afrique. Pourtant, 74% de sa population – environ 51 millions de personnes – n’ont pas accès à l’eau potable, selon un récent rapport du Programme de l’ONU pour l’environnement, l’UNEP. Guerre, dégradation de l’environnement, urbanisation sauvage et rapide – avec le taux d’urbanisation le plus élevé du monde – et manque d’investissements dans les infrastructures nécessaires sont à l’origine de cette situation. Le rapport technique de l’UNEP – Water Issues in the Democratic Republic of Congo – est le résultat d’une étude dans le cadre du Comité national de l’eau et de l’hygiène, composé de représentants du gouvernement, de partenaires du développement, d’institutions financières, d’ONG et de chercheurs. Malgré les progrès constatés, l’UNEP recommande des stratégies telles que la gestion communautaire de la distribution de l’eau dans les zones périurbaines, et des solutions techniques à bas coût, comme la récupération des eaux de pluie.
Le rapport de l’UNEP sur l’eau fait partie d’une étude plus large, à venir, de l’organisation onusienne sur la situation environnementale post-conflit en RDC, commandée par le gouvernement. Il a été présenté au cours d’un forum réuni à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, à Kinshasa.