Depuis sa prise de poste, il y a moins d’un an, le ciel semblait au beau fixe entre Henri Michel et les instances du foot équato-guinéen. Le printemps dernier, Ruslan Obiang Nsue, secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports et président du comité d’organisation de Coupe d’Afrique des Nations, déclarait même : « Avec son expérience, on espère former une bonne équipe et arriver le plus loin possible. » Même confiance du sélectionneur français de 63 ans, lequel avait clairement annoncé son souhait d’emmener l’équipe nationale au second tour de la compétition. Tout allait donc pour mieux… jusqu’au 18 octobre dernier où Henri Michel a informé Bonifacio Manga Obiang, président de la Fédération, de sa démission. Surprise générale à trois mois de la compétition qu’organisent conjointement la Guinée Équatoriale et le Gabon, qui débutera mi-janvier. D’autant que l’ex-entraîneur de l’équipe nationale française, de l’équipe olympique et du Paris-Saint-Germain avait signé un contrat d’un an, qui expirait au terme de cette même Can 2012.
Jusqu’ici, rien n’a filtré sur les raisons du départ. Une déclaration devait être faite, à Malabo, par le président de la Fédération. Mais elle a été retardée à deux reprises déjà. Il reste donc à peine trois mois au Nzalang (la foudre, en langue fang) pour se trouver un coach. Pas l’idéal quand il faut se bâtir une confiance et un destin.