Gabon : des engrais chimiques à l’huile de palme

Très beau projet de développement économique pour le Gabon

Tata Chemicals Ltd, a annoncé, mi avril, sa volonté d’acquérir 25,1 % des actions d’une joint venture entre Olam International et l’État gabonais concernant le projet de construction du complexe gabonais d’engrais ammoniac-urée. Le groupe apporte 290 millions de dollars dans la corbeille.  Créé en 1939, c’est le leader pour les engrais ammoniacaux. La multinationale Olam International (Singapour) qui possède déjà des intérêts au Gabon dans de nombreux secteurs allant du bois au lait en poudre, possèdera désormais 62,9 % des parts, le Gabon, 12 %. Le groupe Olam et l’État gabonais avaient signé un accord préalable de 1,536 milliards de dollars, le 13 novembre 2010, à Singapour, concernant le développement de la culture du palmier à huile et le complexe d’engrais. L’ammoniac est un sous-produit du gaz naturel et permet de produire, à son tour, l’urée. Le gaz naturel gabonais dont les réserves prouvées s’élèvent à 28,32 milliards de mètres cubes pour un faible coût de production, représente donc un avantage certain pour les partenaires étrangers. Les capacités du complexe envisagées sont de 2200 tonnes par jour d’ammoniac et de 3850 t/j d’urée. Quant au projet palmier à huile, 200 000 hectares devraient être plantés d’ici 2014 pour une production annuelle  prévisionnelle d’un million de tonnes métriques d’huile. Pour cela, il faudra utiliser….des engrais.