Les petites mines sont exploitées clandestinement par des Chinois, ce qui n’améliore pas le sort des mineurs, loin de là.
Selon une enquête de l’agence Reuters, un nombre croissant de petites mines d’or appartenant à des Ghanéens sur le papier, sont contrôlées illégalement par des entrepreneurs chinois. Une information confirmée par des mineurs, des propriétaires de concessions et les forces de sécurité. Vingt-cinq Chinois ont été arrêtés depuis le début de l’année. Un grand nombre des plus de 100 000 Ghanéens appelés les galamsey (qui signifie « ramasse et vend »), travaillent illégalement dans des petites mines. Les mineurs étrangers sont interdits dans ces mines de petite taille aux termes de la Loi sur les mines, et doivent obligatoirement travailler dans des mines à ciel ouvert de grande taille, une loi souvent violée.