Les grèves dans les transports pourraient avoir de graves conséquences sur l’économie, mais ni les syndicats de salariés, ni ceux des employeurs ne veulent céder.
Après l’échec des négociations, les 65 000 employés des transports et les quatre organisations syndicales qui les représentent, dont la puissante South Africa Transport and Allied Workers Union (Satawu), poursuivent leur mouvement de grève commencé il y a quatre jours. Ils réclament 3000 rands (300euros) de salaire minimum, soit une augmentation de 20 % sur deux ans, alors que l’organisation patronale Road Freight Employers Association (FREA) propose 0,5 %. Dans certains endroits, des incidents violents ont éclaté avec les forces de l’ordre, qui ont tiré des balles en caoutchouc sur les manifestants, faisant plusieurs blessés. La confédération Cosatu a apporté son soutien au mouvement et manifeste sa solidarité avec les grévistes. Le mouvement, s’il durait, pourrait avoir des conséquences graves sur l’économie.