La Côte d’Ivoire s’enfonce un peu plus dans le marasme économique avec la fermeture de trois grands groupes bancaires. Laurent Gbagbo, qui refuse toujours de quitter le pouvoir, est désigné comme responsable de la situation.
La BICICI, filiale de BNP Paribas, a annoncé qu’elle fermait temporairement ses agences de Côte d’Ivoire. La sécurité financière et celle de ses employés ne peut plus être garantie, annonçait la direction de la banque dans un communiqué sur son site Internet. S’il n’était pas possible de juger des effets de cette décision mardi 15 février, jour férié en Côte d’Ivoire, aujourd’hui mercredi nul ne peut ignorer les longues files d’attente qui se forment sur les trottoirs. Les Abidjanais craignent en effet de se retrouver, à court terme, sans liquidités.
La BICICI est le troisième groupe financier à annoncer la suspension de ses activités. Ecobank et Citibank en ont fait autant, rendant inopérants ses distributeurs de billets. Un nouveau pas vers le marasme économique qui menace le pays et qui fait suite à la décision de Laurent Gbagbo de ne pas quitter le pouvoir, alors que la plupart des instances nationales et internationales l’ont déclaré vaincu à l’élection présidentielle de décembre 2010.