Les habitants du nord du Nigeria n’acceptent pas de voir à nouveau un homme du Sud élu à la présidence.
Selon un représentant de la Croix-Rouge, le nombre des déplacés suite aux violences post-électorales au Nigéria s’élèverait à plus de 60 000. Des émeutes avaient éclaté dans le nord, dimanche 17 avril, après l’annonce de la victoire du président sortant Goodluck Jonathan, chrétien du sud, contestée par Muhammadu Buhari, musulman du nord et ancien dirigeant de la junte militaire au pouvoir (1985-1986). Il a toutefois lancé un appel au calme en direction de ses partisans. Les émeutes auraient fait plus de deux cents morts. Les déplacés ont été accueillis dans les casernes de l’armée et de la police.