Après l’Afrique du Sud puis le Ghana, c’est au tour de l’Angola de démentir tout soutien à l’ancien président ivoirien.
Selon plusieurs sources internationales, une centaine de conseillers militaires angolais ont été envoyés après la signature en 2010 d’un accord de coopération en matière de défense entre les deux pays. Ils se seraient maintenus à Abidjan jusqu’à la mi-mars. La grande majorité d’entre eux serait repartie lors de la fermeture de l’ambassade d’Angola, dont le personnel s’est retiré à Accra, au Ghana. Les derniers conseillers militaires auraient ensuite quitté la capitale économique ivoirienne à la fin du mois de mars, lors de l’éclatement des confrontations armées entre les deux camps.
Les forces angolaises n’auraient donc pas participé aux combats, telle n’était pas leur mission. Après la reconnaissance définitive de la victoire d’Alassane Ouattara par le panel de l’Union africaine, fin mars, Luanda s’est alignée sur cette position. Le rôle de l’Angola a été gonflé par les fidèles de Laurent Gbagbo, qui ont souvent brandi la menace d’une intervention angolaise en suggérant également que l’Afrique du Sud aurait également apporté son soutien sous différentes formes. Enfin le Ghana a pour sa part démenti que l’Angola ou d’autres alliés supposés ou réels de Laurent Gbagbo aient pu obtenir l’appui logistique du gouvernement d’Accra pour acheminer des hommes ou de l’armement.