Les autorités malgaches ont fait savoir aux Sud-Africains que l’ancien président était « persona non grata » sur le territoire de sa patrie.
L’ex-président malgache, Marc Ravalomanana, qui avait annoncé son retour au pays le 19 février, n’a pu quitter l’Afrique du Sud où il vit depuis son éviction du pouvoir, en mars 2009. La compagnie aérienne Airlink a refusé de lui délivrer une carte d’embarquement. Une lettre de l’Aviation civile malgache lui a été présentée, laquelle stipulait : « Mr. Ravolomanana Marc et son entourage sont des personnes « non grata » à Madagascar. Pour préserver l’ordre public, ne les prenez pas à bord ». C’était signé par Ratsirahonana Wilfird Mamonjisoa, le directeur général de l’Aviation civile malgache. Marc Ravalomanana était accompagné de son épouse, ses quatre enfants et de son équipe. « Je reviens à Madagascar pour faire la paix et non la guerre, a déclaré l’ancien président. Pourquoi me bloquent-ils ici, maintenant ? ». À Madagascar, plusieurs milliers de ses supporters l’attendaient à proximité de l’aéroport, derrière un important barrage des forces de sécurité.