Le dirigeant du Hamas dément les rumeurs sur un possible changement de siège de Damas vers Doha.
Le dirigeant du Hamas Khaled Mashaal, a voulu mettre un terme aux spéculations sur un possible départ du Hamas de Damas, la capitale syrienne, affirmant qu’il n’y avait aucun projet de cet ordre.
S’exprimant sur la chaîne à Al-Arabiya (24 décembre 2011), Mashaal a souligné que certains membres du Hamas ont quitté individuellement la Syrie « pour des raisons touchant à leur vie sociale » qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe en Syrie.
« Ce que les médias diffusent sur un départ du Hamas de Damas est faux. »
« Certaines personnes du Hamas ont en effet quitté individuellement Damas avec leurs familles, mais que c’était pour des raisons sociales liées à la scolarisation de leurs enfants et il n’y avait rien de politique. »
Mashaal n’a pas donné de détails, mais s’est borné à dire : « la direction du Hamas est toujours à Damas, et elle n’a pas quitté la Syrie. »
En ce qui concerne les troubles qui persistent en Syrie, Khaled Mashaal a affirmé que son mouvement n’intervenait dans les affaires intérieures d’aucun pays arabe, mais qu’il souhaitait que tous les pays arabes puissent jouir de la stabilité et la sécurité.
« Le Hamas est en faveur des droits pour les peuples », a-t-il ajouté.
Auparavant, Khaled Mashaal, avait rejeté toutes les propositions de transfert du siège opérationnel de son organisation à Doha, capitale du Qatar et grand sponsor de l’organisation internationale des Frères musulmans. Non seulement il ne partage pas la stratégie de cette confrérie à propos de la Syrie, qui lui a jusqu’ici offert une base et une protection, mais il s’oppose à ses fondements, qu’il assimile à un « complot ». Selon des personnalités occidentales qui l’ont récemment rencontré, le dirigeant du Hamas ne croit pas que le régime syrien est « en perdition ». Pour lui, bien au contraire, « le président syrien contrôle parfaitement la situation et bénéficie du soutien de la majorité des Syriens ». Son alliance stratégique avec le Hezbollah, un allié de poids de Damas, reste intacte.