L’Europe n’échappe pas au phénomène de la corruption, selon Transparency International.
Selon le nouveau rapport de l’ONG Transparency International, qui fixe l’indice de corruption pour 183 pays, l’Europe n’est pas si exemplaire qu’elle voudrait le faire croire. L’évaluation se fait sur une échelle de 0 (très corrompu) à 10 (élève modèle). L’indice est calculé à partir de dix-sept enquêtes sur des points comme l’application des lois anticorruption, l’accès à l’information, ou les conflits d’intérêt. Deux tiers des pays de la planète se situent en dessous de 5. En Europe, un tiers n’atteint pas cette note, avec, en tête des corrompus, la Bulgarie, la Grèce, la Roumanie, l’Italie, la Slovaquie, la Lettonie, la République tchèque, la Hongrie, la Lituanie, soit des pays membres de l’Union européenne (UE) depuis 2004 – à l’exception de l’Italie et de la Grèce. Huit pays de l’UE, dont la France, se situent entre 5,5 et 7, dix entre 7,5 et 9,4, la Suède, la Finlande et le Danemark étant les pays les moins corrompus (9,4). Un groupe d’experts a été mis en place en septembre 2011, chargé de conseiller la Commission européenne sur les questions de corruption et de l’élaboration d’un rapport bisannuel anticorruption.