Nouveau tournant dans la guerre en Libye avec l’engagement de ces moyens aériens français destinés à des combats plus rapprochés.
A défaut de troupes au sol – non prévues par la résolution du Conseil de sécurité sur la Libye – la France va engager des hélicoptères pour des combats plus rapprochés, et plus périlleux aussi, contre les troupes régulières libyennes. Les frappes aériennes ayant permis de neutraliser une grande partie de la défense aérienne libyenne, l’entrée en lice des hélicoptères devrait permettre de liquider plus facilement des colonnes de chars et de 4X4 utilisés par les troupes pro-Kadhafi contre les insurgés moins bien armés.
Le bâtiment de guerre « Le Tonnerre » a appareillé de Toulon en direction des côtes libyennes pour servir de plateforme de lancement à ces hélicoptères. Il s’agit d'une douzaine de Gazelles et de Tigres de l'aviation légère de l’armée de terre (ALAT).
Pour Paris, c’est un nouveau tournant dans la guerre en Libye, alors que les insurgés mal formés et mal armés, malgré une bonne connaissance du terrain, piétinent. Les villes qu’ils occupent restent soumises aux pilonnages incessants de l’artillerie régulière libyenne, disposant notamment des redoutables missiles russes « Grad ».