Arrêtés en octobre 2010 et mis au cachot par l'ancienne junte au pouvoir, qui les accusait de tentative de renversement du général Salou Djibo, les colonels Badié, Sanda, Diallo et Sidikou ont recouvré leur liberté le 19 mai dernier, la justice ayant estimé que les preuves de ce complot présumé n'étaient pas établies. Ce qui tend à accréditer la thèse autrefois avancée d'une mise à l'écart de ce groupe opposé à la présence permanente de troupes françaises en territoire nigérien sous prétexte de lutte contre AQMI, au moment où le chef de la junte n'y était pas défavorable.
Niger : Ce n’était pas un coup d’Etat
