Alors que les États-Unis comptent 9 % de chômeurs, certains employeurs, selon une agence fédérale, refusent de recruter les personnes sans emploi. Cette « nouvelle » pratique est apparue dans des annonces électroniques qui précisent que « ne seront pas pris en considération les candidatures de personnes au chômage » ou « doit avoir actuellement un emploi ».
L’année passée, des députés ont contacté le département du Travail et la Commission « Equal Opportunity Commission », autrement dit la Commission pour l’égalité des chances, pour vérifier si de telles pratiques ne violent pas les lois fédérales sur la discrimination dans le travail. Plusieurs témoignages révèlent que cette pratique favorise l’exclusion du travail, de façon disproportionnée, des populations africaines-américaines et hispaniques, les handicapés et les personnes âgées, autant de groupes pourtant protégés par les lois fédérales mais dont le taux de chômage se situe au-dessus de la moyenne. L’on peut penser que, même si les lois étaient améliorées, la pratique du travail « au noir » continuerait de se développer pour ces populations.