Suite aux menaces de porter plainte contre Bush à l’étranger pour avoir autorisé la torture, l’ex-Secrétaire à la Défense et ami de l’ancien président, Ronald Rumsfeld, a pris sa défense. Il faut dire qu’il a, lui aussi, approuvé personnellement et autorisé les techniques violentes d’interrogatoire, et qu’il pourrait tomber sous le coup des mêmes procédures. « Les gens essayent de transformer des questions de politique publique en affaires de justice, je pense que c’est un signe des temps », a-t-il déclaré au cours d’une interview à l’agence Reuters. « Nous préférons que les Américains fonctionnent dans le cadre de notre système et pas dans celui d’avocats véreux dans un autre pays ». Rumsfeld avait qualifié les tortionnaires de Guantanamo de « patriotes, pas criminels ». Il persiste et signe : « Je ne ferai aucune excuse pour ça », a-t-il affirmé. Il ne regrette rien et le dit haut et fort en affirmant que les invasions de l’Irak et de l’Afghanistan « ont donné à ces pays plus de liberté, économiquement et politiquement. Ce progrès pourrait inspirer les groupes pro-démocratiques comme en Égypte où les manifestants exigent le départ immédiat du président Hosni Moubarak. »