Le Centre pour les droits constitutionnels, à New York, et le Centre européen pour les droits constitutionnels et de l’Homme ont émis un acte d’accusation préliminaire contre George W. Bush pour torture. Cet acte doit permettre de juger l’ancien président américain partout dans le monde, hors les Etats-Unis. Des organisations des droits de l’Homme ont déjà réussi à faire annuler son voyage à Genève, le 12 février 2011 où il devait faire un discours devant des associations caritatives juives. L’acte d’accusation, un document de 42 pages, s’appuie sur le programme d’interrogatoire des détenus approuvé par Bush, et préconisant des méthodes de torture. « Dès qu’il décidera de quitter le pays et nous en serons informés, nous déposerons une plainte », a déclaré Katherine Gallagher, avocate du Centre pour les droits constitutionnels. Bush ne devrait pas pouvoir bénéficier de l’immunité en tant qu’ancien président, 147 pays ayant signé le traité contre la torture de 1987. La Suisse, cependant, lui réservera, selon les déclarations officielles de février sur le sujet, « une certaine immunité diplomatique ». Elle exige, également, la présence sur son sol, d’une victime de torture avant toute enquête préliminaire. Les organisations des droits de l’Homme s’appuie sur les cas de Sami El Hadjj, ancien journaliste d’al-Jazeera et détenu de Guantanamo, et d’un Pakistanais toujours emprisonné sur la base naval américaine à Cuba, après avoir été transféré d’un centre de détention secret.
Bush interdit de voyage
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