Dans son livre Known and Unknown paru en février, Donald Rumsfeld confirme que George W. Bush avait, depuis toujours, l’intention d’envahir l’Irak. Quinze jours après les attentats du 11 septembre 2001, il convoqua l’auteur, secrétaire à la Défense à l’époque, pour lui expliquer ses plans de guerre, non en Afghanistan, comme s’y attendait Rumsfeld, mais contre Bagdad. Bush lui aurait demandé de mettre au point des options « créatives ». Selon Rumsfeld, la décision de Bush n’avait alors aucun sens, il voulait seulement s’attaquer à l’Irak. On imagine mal que Rumsfeld, qui a passé toute sa carrière à l’ombre du parti républicain, réputé très proche du lobby pétrolier, n’aie pas compris le « sens » de cette décision qui sent l’odeur du brut. Bush lui-même n’avait-il pas déclaré que l’Irak est suffisamment riche en or noir pour financer sa propre reconstruction, sans que le contribuable américain débourse le moindre dollar ? En fin de compte, le lobby pétrolier américain est sorti grand vainqueur de cette guerre qui va coûter à l’économie américaine la bagatelle de 3 000 milliards de dollars, selon le prix Nobel de l’économie, Alfred Stieglitz.
La folie guerrière de Bush
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