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Chronologie des faits depuis l’affaire Hessel
1) 18 janvier 2011 : date de la conférence prévue et annulée (par téléphone le 12 janvier, par écrit le 14) pour des raisons de sécurité selon la Direction. Tenue d’un meeting de protestation devant le Panthéon avec 1500 personnes, dont Stéphane Hessel et des représentants de tous les partis politiques.
2) 26 janvier : Lancement d’une pétition interne à la communauté normalienne demandant que le Collectif Palestine puisse jouir de la même liberté de parole et d’action que les autres groupes associatifs de l’ENS.
3) 4 février : Rencontre avec la Direction et dépôt de la pétition rassemblant plus de 600 signatures. La Direction affirme qu’il n’y aura pas censure et propose une réunion le 9 février pour discuter des questions de sécurité. Le Collectif fait une demande officielle de salle.
4) 9 février : réunion avec la Direction pour évoquer les questions de sécurité et donner le programme. La Direction refuse de répondre sur l’autorisation de ces conférences.
5) 18 février : Suite au long silence de la Direction, le Collectif va demander ce qu’il en est. La Direction répond que la conférence est interdite. Le Collectif exige d’avoir une réponse écrite et motivée. La Direction s’engage à la fournir le 21.
6) 21 février : La Direction remet un document sans entête, non daté, non signé où figure une seule ligne signifiant l’interdiction. Devant les protestations du collectif, la Direction accepte d’indiquer la date, de le signer et de mettre une entête, cependant elle refuse de motiver sa décision. Elle refuse aussi d’inscrire que nous demandons des explications.
7) 24 février : Le Collectif Palestine ENS saisit le Tribunal Administratif
8) 26 février : Le TA suspend les effets de la décision de la Direction et lui demande de réexaminer la demande sous 3 jours, estimant que « La directrice de l'ENS, dans l'exercice de ses fonctions a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion qui constitue une liberté fondamentale »
9) 1er mars : La Direction renouvelle son refus, invoquant des raisons de sécurité, de débat non contradictoire et d’insertion dans le cadre d’ « Israeli Apartheid Week ».
10) 2 mars : Le Collectif se prépare à saisir à nouveau le TA puisque la Direction continue à entraver sa liberté d’expression et de réunion.