La nouvelle égérie des médias d’extrême-droite s’est trouvé un directeur de campagne pour les futures primaires qu’elle estime à sa mesure. Pourtant, elle reste un personnage secondaire pour nombre de républicains.
La « reine » des Tea Partiers, ancien gouverneur de l’Alaska et ancienne candidate – battue – à la vice-présidence aux côtés du républicain John McCain en 2008, Sarah Palin, nouvellement convertie aux médias d’extrême-droite, vient d’annoncer qu’elle a embauché Michael Glassner, ancien membre des équipes de Bob Dole et John McCain pour être son directeur de campagne. Une décision vue comme un pas en avant dans le planning de Sarah Palin en vue de décrocher l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012.
Il y a cependant un espoir pour ses adversaires : celui révélé par un républicain « main stream », autrement dit « courant majoritaire », le Texan, Nick Burt. Il a commenté l’absence de Palin lors d’une présentation télévisée, pendant laquelle elle s’occupait de la nomination de son futur directeur de campagne, de la façon suivante : « Sarah est sans doute sur une autre chaîne de télévision. Je l’ignore et ça m’est égal : pour moi, elle n’est qu’une personnalité du show business ».
Si les autres républicains « bon teint » pensent que Sarah Palin est davantage style que substance, on peut donc ne plus tenir compte des compétences de son futur directeur de campagne. Elle reste néanmoins à suivre, car « Mama Grizzly », comme elle se nomme désormais, a probablement plus d’un tour sous sa fourrure.