Après une visite très réussie en Inde, c’est en Chine que le généralissime Than Shwe était attendu. Accompagné de sa famille, le dictateur birman a été chaleureusement reçu par le président chinois Hu Jintao.
Un voyage sans surprise où il était essentiellement question du développement des relations économiques entre les deux voisins. La Chine exporte son savoir-faire industriel et militaire en échange des matières premières birmanes dont l’Atelier du monde n’est jamais rassasié. Fidèle à sa doctrine de développement pacifique et de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, Pékin, via son ministère des Affaires étrangères, a rappelé que les élections birmanes sont une affaire exclusivement birmane. « Nous espérons que la communauté internationale fournira une aide constructive pour les élections à venir et s’abstiendra de créer tout impact négatif dans ce processus politique interne. » Le scrutin est prévu pour le 7 novembre prochain. À ce jour, un seul parti semble en mesure de se présenter dans toutes les circonscriptions : celui favorisé par la junte. Évidemment.