Les agents des Mollahs démasqués en France
Pour tenter de contrer le vaste soutien politique et social que la Résistance iranienne en exil et les résidents du camp assiégé d’Achraf (en Irak) a pu obtenir en France, particulièrement auprès de la majorité des parlementaires français, et pour couvrir la nature terroriste du régime et ses opérations, les services de renseignement des mollahs, le VEVAK, ont envoyé, selon un communiqué publié par le Conseil national de la Résistance iranienne, un groupe d’agents à Paris du 18 au 22 septembre sous le couvert trompeur d’ « Association pour la défense des victimes du terrorisme au Moyen-Orient » dans le but de diaboliser la Résistance et de la diffamer. Dans deux communiqués séparés le 12 janvier et le 18 mai 2011, une majorité de parlementaires du Sénat puis de l’Assemblée nationale ont annoncé leur soutien à la Résistance iranienne et à Achraf. Cette majorité de députés, représentant tout l’éventail politique français, appelait le gouvernement à reconnaître la Résistance contre la dictature religieuse en Iran et à ouvrir un dialogue avec le CNRI.
La préparation du voyage des agents déguisés du Vevak a été faite, selon le CNRI, par un des collaborateurs français du Vevak qui s’est rendu en Iran l’an dernier. Les agents composant la délégation se nomment Ruhollah Latifi Rostami, Zahra Sobhani, Mansoureh Karami, Nader Ganji, Mahmoud Navvab Motlagh et Massoumeh Eskandari. Afin de dissimuler leurs liens avec l’ambassade des mollahs, ils contactaient un des agents des services de renseignement hors de l’ambassade.
Vu que parlementaires, maires, personnalités politiques et journalistes n’ont pas répondu aux demandes de rendez-vous des agents du Vevak, la mission a fait chou blanc. Ils n’ont pu rencontrer que trois ou quatre individus qui ont pour la plupart refuser de croire leurs allégations portées contre l’OMPI et la Résistance iranienne.
Les agents du Vevak ont pris part à une conférence intitulée « Les victimes du terrorisme » où ils ont dissimulé leur véritable identité. L’agence de presse officielle Fars affiliée aux pasdarans, cite Rouhollah Rostami, soi-disant directeur de l’association, sur le but de la conférence : « L’association, en tant que représentante de l’Iran et du Moyen-Orient, a révélé des informations sur les crimes des groupes terroristes, spécialement l’OMPI (Monafeqine) (…). La participation à cette conférence a permis de faire la preuve que l’OMPI est un groupe terroriste dangereux. »
L’agence de presse des pasdaran écrit en citant un agent nommé Navvab Motlagh : « La correspondance permanente de l’association avec d’autres ONG à travers le monde a l’importante responsabilité de diffuser l’information. Nous avons besoin d’une bonne percée pour révéler la nature terroriste de l’OMPI en Europe, spécialement sa corruption financière. »
Cette association écran du Vevak a été créée en juin 2007 sous le nom de « Edalat (Justice) » par un département du Vevak consacré à la répression de l’OMPI. L’objectif était d’empêcher la radiation de l’OMPI de la liste terroriste européenne et de faire obstacle à ses vastes activités politique en européen. Les directeurs de cette association, tous membres du Vevak, se sont rendus trois fois en Europe (Genève, Bruxelles et Paris) ces trois dernières années. Leurs activités consistent à organiser des expositions contre l’OMPI et à rencontrer des ambassadeurs et des représentants de nombreux pays européens. Pour dissimuler son identité, l’association a récemment été rebaptisée « Association pour la défense des victimes du terrorisme au Moyen-Orient ».
Dans son communiqué, la Résistance iranienne met en garde contre les objectifs terroristes et les intrigues du régime des mollahs et l’envoi d’agents du Vevak en France. Elle appelle les autorités, conformément à la décision du Conseil de l’Europe d’avril 1997, à expulser les agents du Vevak d’Europe et à ne pas les laisser entrer dans les pays européens.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne