Le paysage audio-visuel, les médias, la communication sont, depuis la « Révolution du jasmin », au cœur d’un débat houleux. Des changements spectaculaires ont eu lieu et un vent de liberté sans précédent souffle désormais sur ce secteur jadis très « encadré ».
C’est dans le but de préserver ce premier acquis de la révolution, qu’une Instance Nationale pour la Réforme de l’Information et de la Communication a été créée par un décret-loi présidentiel.
Le président de cette Instance nationale pour la Réforme de l’Information et de la communication (INRIC), Kamel Laâbidi et le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, qui est membre du comité de cette instance , qui vient d’être créée ont tenu mercredi 3 mars une conférence de presse pour présenter cette instance et expliquer ses prérogatives et ses attributions…
Pour son président, Kamel Laâbidi, l’« INRIC va commencer par évaluer la situation du secteur de l’information notamment les volets structurels et organisationnels et avancer des propositions pour y introduire des réformes afin que l’information devienne indépendante et intègre » et que « l’instance est prête à recevoir les propositions des journalistes pour atteindre cet objectif » tout en précisant que « l’instance n’a pas un pouvoir exécutif, elle est consultative ».
En ce qui concerne les relations avec la commission nationale des réformes politiques, qui a chargé un comité de préparer un projet de réforme du code de la presse, le président de l’INRIC a indiqué que « des consultations vont être établies entre les deux parties pour examiner les diverses propositions pour préparer le projet de réforme du code électoral ».
L’INRIC est composée comme suit :
Président : Kamel Laâbidi
Membres : Néji Bghouri, Larbi Chouika, Kalthoum Kennou, Ridha Kéfi, Hichem Snoussi et Lina Ben M’heni.