Jean-Pierre Raffarin, le « Monsieur Algérie » de Nicolas Sarkozy, a étudié attentivement les dossiers en cours entre la France et l’Algérie afin de permettre une meilleure coopération industrielle.
A l’issue d’un entretien avec le président Abdelaziz Bouteflika à Alger, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a déclaré avoir passé au « peigne fin » les dossiers de la coopération industrielle entre la France et l’Algérie. Le « Monsieur Algérie », chargé par le président Nicolas Sarkozy de relancer la coopération entre les deux pays, s’est déclaré satisfait de ses entretiens et a salué la détermination des deux pays de faire de l'emploi la priorité de leurs préoccupations.
"Je me réjouis de la détermination commune à faire de l'emploi la priorité de nos économies", a déclaré M. Raffarin, à la presse. Il a indiqué avoir procédé avec le président Bouteflika à un "tour d'horizon" des projets de coopération que les deux pays souhaitent développer.
"Nous avons fait le tour des différents dossiers et je suis très heureux de voir le soutien du chef de l'Etat à ces dossiers économiques et sociaux tournés vers la première des attentes de l'opinion publique qui est l'emploi", a-t-il ajouté.
"Nous avons des perspectives de plus de 20 000 emplois (en Algérie) et chaque dossier a sa spécificité", a-t-il ajouté. Il a précisé qu'il y avait des dossiers à court, moyen et long terme.
"Nous avons passé attentivement au peigne fin chacun des dossiers" de la coopération bilatérale, a aussi indiqué M. Raffarin. Il a rappelé qu'il était à mi-chemin de sa mission, qui s'achèvera le 31 mai avec le "grand forum des PME" entre opérateurs français et algériens.
Depuis sa première visite en novembre dernier, "près de 50 % des dossiers" ont été réglés, a-t-il dit. Il s’est déclaré "confiant" pour le reste, en soulignant que la mission qui lui a été confiée consistait en un "travail de fond et non pas occasionnel".
"Mon objectif est de faire en sorte que les PME, qui vont être rassemblées fin mai, aient confiance dans leurs potentialités de développement et dans leurs projets. C'est pour cela que nous voulons régler un certain nombre de problèmes d'ici fin mai, de manière à ce que ces entreprises puissent avoir confiance dans les perspectives économiques" offertes, a-t-il expliqué.
Il s’est par ailleurs déclaré optimiste concernant le métro d'Alger, en espérant que la résolution rapide du contentieux opposant les deux opérateurs, algérien et français, permettra la mise en circulation de cette ligne de transport urbain avant la fin de l’année 2011.