L’Algérie a beau démentir avec virulence les allégations de certains médias sur une aide algérienne au régime de Kadhafi, rien n’y fait. Une guerre de déclaration entre les porte-parole du Quai d’Orsay et du ministère algérien des Affaires étrangères a commencé.
Le vendredi 15 avril, le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valéro, a commenté les «informations faisant état de la présence en Libye de mercenaires étrangers » en les qualifiant de « graves ». Il était interrogé pour savoir s'il pouvait confirmer des informations selon lesquelles le colonel Kadhafi aurait recruté sur le territoire tchadien des Touaregs et des Toubous tchadiens pour aider ses forces militaires.
M. Valero a également été interrogé sur les informations concernant une éventuelle aide de l'Algérie au régime de Mouammar Kadhafi, en facilitant des accès aux frontières ou en lui livrant du pétrole ; le porte?parole n'a pas répondu précisément. « Vos questions sont pertinentes. Aujourd'hui, je n'ai pas d'information sur ces sujets », s'est?il borné à dire.
Ces déclarations ont fait bondir Alger. « Je n’ai pas encore pris connaissance de la transcription officielle de ce point de presse. Mais laissez?moi vous dire que la règle voudrait que l’on ne porte pas une appréciation quelconque sur une question lorsque l'on affirme, en même temps, ne pas avoir d’information sur les sujets en question », a expliqué au site algérien TSA, Amar Belani, porte?parole du ministère des Affaires étrangères. Affaire à suivre