L’ambassadrice d’Israël à Bruxelles qualifie de “terroristes” les victimes du massacre de civils perpétré par l’armée israélienne le 14 mai, pendant qu’à Jérusalem son gouvernement et les représentants de Donald Trump festoyaient à l’occasion de l’inauguration bidon de l’ambassade tout aussi bidon des États-Unis.
Si chacun de ces morts avait vraiment été un terroriste, il aurait eu toutes les qualités requises pour devenir Premier Ministre israélien, à l’exception bien entendu de la principale, à savoir d’appartenir à l’ethnie qui s’approprie la totalité des pouvoirs dans cette partie du monde, au nom de l’idéologie raciste qu’on appelle sionisme.
Les exemples de terroristes avérés qui ont accéder à cette haute fonction sont en effet légion, de Menahem Begin à Moshe Sharett, sans oublier bien entendu le “père fondateur” unanimement révéré, David Ben Gourion, qui tous ont personnellement ordonné et supervisé des opérations terroristes au moyen desquelles le mouvement sioniste a créé les conditions de la dépossession des Palestiniens.
Quoi qu’il en soit, en affirmant ainsi qu’un simple civil prisonnier de son armée dans le réduit de Gaza depuis plus de dix ans est une cible légitime pour la dite armée, Simona Frankel s’auto-désigne comme comme étant aussi une cible légitime, ainsi que tous ses confrères diplomates israéliens de par le monde, organes agissants du terrorisme d’État israélien.
L.D.