La politique belliciste du pouvoir islamiste en Turquie divise la classe politique.
Le chef du principal parti d’opposition turc, le parti républicain du peuple (CHP), Kemal Kiliçdaroglu, a accusé le gouvernement turc de créer des camps illégaux abritant des réfugiés syriens, et utilisés pour former des combattants de l’armée syrienne libre (ASL).
« Ces camps sont utilisés pour entraîner des combattants de l’ASL à utiliser des armes en prélude à les renvoyer en Syrie pour combattre le régime », a affirmé le chef du CHP.
M. Kiliçdaroglu s’est interrogé sur les raisons de la présence des troupes étrangères armées sur les territoires turcs.
« La présence des forces étrangères en Turquie nécessite l’approbation du Parlement turc. Cependant, le gouvernement turc n’a pas obtenu une permission », a-t-il souligné.
Il a de même tiré à boulets rouges sur le gouvernement, dénonçant l’interdiction à l’un des députés l’accès à un camp des réfugiés syriens.
« Le ministère des Affaires étrangères est-il compétent pour imposer des restrictions sur les visites des députés à n’importe quel lieu sur le territoire national turc ? », s’est-il demandé.
Répondant à une question sur son intention de visiter un camp des réfugiés syriens, M. Kiliçdaroglu a expliqué qu’il n’est pas défavorable à héberger des réfugiés syriens sur les territoires turcs.
« Nous nous opposons sur le fait que ces camps se transforment en des bases pour abriter et entraîner des combattants », a-t-il martelé.
Enfin, il a confirmé qu’il va se rendre prochainement aux camps de Hatay, de Kilis et de Ghazi Antab.
Source : Agence Anatolie, traduit par moqawama.org