Quand Obama parle de désescalade en rallumant la guerre froide.
Obama désigne le « chemin de la désescalade » en Ukraine en disant ceci :
« Laisser les observateurs occidentaux aller dans toute l’Ukraine, y compris la Crimée, pour garantir à tous les Ukrainiens le respect de leurs droits, y compris ceux d’origine ethnique. Commencez des consultations entre le gouvernement de Russie et l’Ukraine, avec la participation de la communauté internationale. La Russie maintiendrait ses droits fondamentaux en Crimée, à condition de respecter ses accords et la souveraineté de l’Ukraine et son intégrité territoriale. »
Comment, dites-moi, le président américain garantirait-il un accord que l’Ukraine devrait approuver ? Obama évalue l’« autodétermination » et la « démocratie » d’un pays situé à 10 000 miles de lui, à tel point qu’il est en train de dicter ce sur quoi le pays doit être d’accord dans telle ou telle situation ? La Russie serait stupide de croire à quelque garantie que ce soit venant d’Obama.
Obama souhaite une désescalade à tel point qu’il a ordonné des sanctions contre des Russes et leurs avoirs et presse les pays européens à en faire autant. La Russie répondra par des mesures similaires. Obama envoie des avions militaires en Lituanie et en Pologne, un destroyer en Mer Noire. La Russie renforcera ses forces en Occident. Les fantoches de l’administration Obama installé à Kiev ajoute à la « désescalade » en invitant l’OTAN dans la capitale et en promettant de signer des éléments d’un accord d’association avec l’Union européenne avant même que de nouvelles élections puissent se tenir. Les urnes ont montré qu’il n’y a pas de majorité ukrainienne là-dessus. En réaction, le Parlement russe a donné son accord sur l’entrée de la Crimée dans sa fédération.
Si Obama et son fantoche « Yuk » s’en tiennent à ce « chemin de la désescalade », les États-Unis seront à DEFCON-1 (DEFCON est une contraction des termes américains DEFense et CONdition, désignant le niveau d’alerte militaire des forces armées des États-Unis) dans quelques semaines.
Obama a déclaré qu’il offrirait à la Russie une « porte de sortie ». Mais cette « porte de sortie » implique qu’elle se soumette à son exigence d’une reconnaissance par la Russie d’un gouvernement non élu, illégitime et fantoche à Kiev. La Russie n’acceptera certainement pas. La loi du Talion va donc continuer. Où se trouve la porte de sortie d’Obama dans cette spirale d’escalade ?
Source : Moon of Alabama