Selon Debkafile, site israélien lié au Mossad, le président Barack Obama s’est opposé aux plans qui lui ont été soumis concernant une intervention militaire alliée Occidentaux-États du Golfe. Il soutiendrait l’alternative d’un « corridor humanitaire » dans les zones les plus touchées. C’est un plan qui pourrait convenir aux Russes, pense Obama. Moscou peut obtenir l’accord d’Assad, ou du moins l’assurance qu’il ne bombardera pas les convois d’aide. C’est le peu de détermination de la Turquie à participer à une intervention militaire qui a convaincu Obama. Selon le plan de l’intervention militaire en cinq points, une zone représentant un quart du territoire sera sécurisée et administrée avec l’aide d’officiers de liaison occidentaux, l’attaque sera uniquement aérienne. Le va-t-en-guerre Nicolas Sarkozy mène la danse.
Mais ce scénario a très peu de chance de se traduire sur le terrain. Damas pense en effet en finir avec les dernières poches de résistance à Homs dans les prochains jours. Selon des sources syriennes, le quartier de Baba Amro serait pratiquement tombé entre les mains de l’armée régulière.